Pour la première fois, cinq fondations privées (la Fondation Copley May, la Fondation Dr Henri Dubois Ferrière-Dinu Lipatti, la Ligue genevoise contre le cancer, la Fondation Medic et la Fondation Lombard-Odier – fonds Jean Pastré) ont uni leurs forces pour faire du CRTOH une réalité.
L’oncologie et l’hématologie genevoises peuvent depuis longtemps déjà compter sur le soutien de la Fondation Dr Henri Dubois-Ferrière Dinu Lipatti et c’est grâce à cette implication que d’autres importantes fondations ont rallié le projet. Les bailleurs de fonds se sont engagés pour cinq ans au moins à participer à la création par étapes de ce centre translationnel de pointe, la Faculté de médecine prenant ensuite la relève.
Le succès du partenariat public/privé, en particulier dans le domaine de la santé, dépendra toujours plus de la capacité à mobiliser l’ensemble des acteurs et des fondations concernées. La fondation Dr Henri Dubois-Ferrière Dinu Lipatti est heureuse d’avoir pu contribuer à mobiliser cette intelligence collective.
Patrick Odier
Président du Conseil de la Fondation Dr Henri Dubois-Ferrière Dinu Lipatti.
Aujourd’hui encore, les cancers constituent la première cause de mortalité en Suisse. Chaque année, on compte, en Suisse, plus de 16’000 victimes et 40’000 personnes atteintes – 47% des hommes et 38% des femmes doivent s’attendre à développer un cancer au cours de leur vie.
Le CRTOH, chaînon manquant de la recherche en oncologie
Si le nombre de cas de cancers est en constante augmentation au sein d’une population vieillissante – on estime à près de 500’000 le nombre de personnes qui vivront avec un cancer en Suisse en 2030 – les études épidémiologiques montrent que la mortalité est globalement en baisse de 30% en 30 ans. Ces progrès sont notamment dus aux révolutions diagnostiques et thérapeutiques récentes, avec en tête les traitements immunothérapeutiques qui mettent à la disposition des médecins un arsenal de plus en plus efficace pour contrer la maladie. Néanmoins, certains cancers demeurent réfractaires à tout traitement, et l’amélioration de la qualité de vie des patients reste une préoccupation majeure; pour les chercheurs, pour les médecins comme pour les patients, le combat continue. Devant des enjeux d’une complexité in ouïe, aucun chercheur ni clinique ne peut prétendre aujourd’hui relever seul l’ensemble de ces défis. Genève dispose d’expertises de pointe en oncologie, que ce soit en recherche fondamentale, en recherche clinique ou dans la prise en charge des patients. Cependant, le besoin de jeter des ponts entre toutes les facettes de l’oncologie s’est, depuis quelques années, fait sentir. Afin de fédérer les talents dans une identité commune, un partenariat public-privé innovant a été mis sur pied, réunissant d’une part l’UNIGE et d’autre part un consortium rassemblant pour la première fois plusieurs fondations privées.
Si le nombre de cas de cancers est en constante augmentation au sein d’une population vieillissante – on estime à près de 500’000 le nombre de personnes qui vivront avec un cancer en Suisse en 2030 – les études épidémiologiques montrent que la mortalité est globalement en baisse de 30% en 30 ans. Ces progrès sont notamment dus aux révolutions diagnostiques et thérapeutiques récentes, avec en tête les traitements immunothérapeutiques qui mettent à la disposition des médecins un arsenal de plus en plus efficace pour contrer la maladie. Néanmoins, certains cancers demeurent réfractaires à tout traitement, et l’amélioration de la qualité de vie des patients reste une préoccupation majeure; pour les chercheurs, pour les médecins comme pour les patients, le combat continue. Devant des enjeux d’une complexité in ouïe, aucun chercheur ni clinique ne peut prétendre aujourd’hui relever seul l’ensemble de ces défis. Genève dispose d’expertises de pointe en oncologie, que ce soit en recherche fondamentale, en recherche clinique ou dans la prise en charge des patients. Cependant, le besoin de jeter des ponts entre toutes les facettes de l’oncologie s’est, depuis quelques années, fait sentir. Afin de fédérer les talents dans une identité commune, un partenariat public-privé innovant a été mis sur pied, réunissant d’une part l’UNIGE et d’autre part un consortium rassemblant pour la première fois plusieurs fondations privées.
Le CRTOH : 1 centre, 17 équipes, 130 médecins et chercheurs
D’horizons très différents, les membres du CRTOH travaillent aussi bien sur les mécanismes de la division cellulaire que sur l’immunothérapie ou la génétique, ou sur des cancers affectants des organes particuliers tels que les ovaires, la prostate, le cerveau, le foie ou encore le sang. Le CRTOH vise à la fois à créer de nouveaux groupes de recherche, et à réunir des groupes de recherche existants pour assurer à la recherche genevoise en oncologie une plus grande visibilité, une identité et une force d’attraction internationale. Pour compléter les compétences déjà présentes,deux chercheurs – un biologiste le professeur Katanaev, et un médecin, le professeur Tamburini – ont récemment été recrutés. Par ailleurs, le Dr Tsantoulis, médecin oncologue aux HUG, rejoint également le CRTOH en tant que chef de clinique scientifique.